clos
ou
passé
La Dernière bande
Théâtre 14 (Paris)
Afficher le plan« Viens d’écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que je n’aie jamais été con à ce point-là. » Chaque année, le jour de son anniversaire, Krapp fait le point sur sa vie et s’enregistre sur un magnétophone. Chaque année, il écoute quelques bandes anciennes et peste contre celui qu’il a été tout en se remémorant certains instants merveilleux et perdus. Il est à la recherche de l’instant T, du moment fondateur, celui de l’amour peut-être. C’est le temps qui passe et qu’on ne peut saisir… La dernière bande est une mise en scène de la célèbre pièce de Samuel Beckett, auteur incontournable du XXème siècle. Beckett pose sur scène un magnétophone, invention encore nouvelle à l’époque. Krapp écoute l’enregistrement de sa voix et ses propos d’autrefois, poursuivant le fantôme de celui qu’il a été. Comme toujours dans le travail de Beckett, les didascalies ne seront pas seulement jouées, mais vécues, dans l’étirement du temps. Il faut que ce soit un instant de vie. Sans début, ni milieu, ni fin. C’est le rythme de la vie. Et c’est dans un espace de vie que cela doit se dérouler. C’est le temps réel qui passe. Le temps direct du théâtre.
À partir de 14 ans
Texte : Samuel Beckett
Mise en scène : Jacques Osinski
Avec : Denis Lavant
Numéro de licence : 1-1058073 / 2 - 002972 / 3-1058075