PHOTOMATON

D'après le texte de Gustavo Ott Traduction Françoise Thanas (éditions Les Solitaires Intempestifs) Un projet de Léa Dauvergne et Aude Pons, et la compagnie TOUT VA BIEN SE PASSER Avec 6 personnes placées sous main de justice au Centre Pénitentiaire de Paris - La Santé Mise en scène et réalisation Léa Dauvergne et Aude Pons, Scénographie Sébastien Lerigoleur, Chorégraphie Clara Parr-Gribbell, Vidéo Garance Sanders, Technique Léo Rossi-Roth Coordinatrice culturelle du SPIP 75 Camille Blumberg Avec le soutien de la Fondation Meyer, la Fondation Humanités Digital et Numérique, le SPIP 75, la Direction Interrégionale des services pénitentiaires de Paris et la Direction de l'Administration Pénitentiaire   Football et théâtre. Dans une morgue, est exposé le corps de Fernando, footballeur d’une équipe vénézuélienne. Il a été tué en plein match par une femme. Se succèdent auprès de la dépouille une galerie de personnages truculents.  Photomaton est une pièce drôle au ton explosif, empreinte d'un humour grinçant. Avec un rythme vif, souvent trépidant, présent jusqu'au coup de théâtre final, cette pièce dévoile combien le "but" à atteindre (à marquer ?) est vain, dérisoire et à quel point le chemin prévaut sur l’arrivée.     De la cellule à la scène. Porté par Léa Dauvergne et Aude Pons, ce projet est né du désir d’expérimenter la liberté de création en milieu fermé, de redonner aux personnes détenues le pouvoir de leur parole, et à travers la fiction et l’esprit critique, leur offrir la possibilité d’user de leur liberté fondamentale : la liberté d’expression. Pensé comme un triptyque, le spectacle Photomaton réunit : - 3 groupes de personnes placées sous main de justice au Centre Pénitentiaire Paris - La Santé - 3 valeurs : l’excellence, l’amitié, le respect - 3 disciplines : arts plastiques, vidéo, théâtre Les répétitions se sont déroulées pendant 2 mois, au Centre Pénitentiaire Paris - La Santé